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  • : Le blog de captainmatt
  • : Une flèche plantée dans l'oeil de l'intolérance.
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La Force des mots est telle qu'elle défrise la Mort, malheureusement elle n'est pas assez Puissante pour modifier la Vie.




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" Bien que Le blog de captainmatt soit signé Captainmatt, on a du mal à croire qu une telle merveille puisse être le produit du travail d'une seule et même personne, tant ce blog est riche, complexe, troublant comme un impromptu de Schubert. Je ne doute pas que Le blog de captainmatt soit dédié aux internautes les plus intelligents, exigeants. Comme diraient les écossais : A masterpiece ! " signé lisabuz
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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 17:04

C’est la brume qui essuie les aiguillettes grillées lorsque la chappe d’humidité tiède tombe d’un coup et manque de couper le souffle de l’être humain qui siège là, à tout hasard. Les filles sont plus loin; elles batifolent entre elles, amoureuses toutes qu’elles sont de l’hôte propre sur lui qui a toujours un sourire presque narquois au bord des lèvres, indifférent. Mais, aucune n’est pour lui.

Ce soir, la lune en a décidé autrement et crache son venin laiteux à travers l’onde qui entoure les bois. Nous sommes seuls. La folie d’abandon de l’une d’entre elle, la mienne, vient toucher sa gorge en expirant, comme si elle déglutissait de l’amour. Elle n’en sortirait pas indemne si elle était un homme, seul, écorché vif au jeu du supplice de la roue de l’innocence. Un homme n’a pas le droit d’être innocent; il devient homme lorsqu’il est coupable de quelque chose.

Et c’est l’hécatombe autour du feu, de gros mots en rots cochons, d’yeux injectés de sang en poursuites qui entravent. Il n’y a même pas de victimes. Elles sont habituées à subir; elles le cherchent maintenant et chantonnent en pensant s’être bien amusées.

Il sonne, le départ et tout est parti et tout est fini et tout recommencera; jamais, me promets-je.

Il reste la route, les bises de départ, le retour à la solitude et l’impression d’avoir vécu quelque chose d’exceptionnel, qui doit rester exceptionnel.

Comme en primaire, lorsque nous faisions des avions à réaction de rédactions racontant les vacances et les clairs de lune à Maubeuge. Quand j’étais aveugle. Et je suis resté bigleux. Cela dit, vaut mieux être bigleux que monogleux…

En quatre ans, je n’ai pu sortir une bonne chose. Je ne sais pas. Je jouais au hockey dans les couloirs, je flashais sur Mickaël Jackson et j’entrais dans la danse.

Dans tous les pensionnats du monde, on a dû y penser : « Et pourquoi il y a pas été ?… ». Il était là, dodu, coquet et les écrase-merde au bout des mains. On savait qu’on s’endormirait déjà reposé… Tout le compte était là.

Le compte…. Le compte est bon; il est toujours bon et il penche toujours du mauvais côté. Du bon côté, il y a les autres, ceux qui parlent fort pour imposer en faisant semblant d’expliquer. Eux, ils traînent du bon côté. Je dis : ils traînent. Ils ne traînent pas. Ils avancent. Et les autres payent.

Il y en a qui sont BCBG, eux, ils charment et ils avancent. Le point commun, c’est qu’ils avancent. Ils savent parler fort aussi. Ca ne dépend pas de la chose.

Et pourquoi les séries les plus intéressantes sont en fait celles qui ont une fin…. Moi, je préfère quand la série a un début, un milieu et une fin. Quand je pense aux millions de vieux qui sont accro à Amour, Gloire et Beauté et qui ne connaîtront jamais la fin…

Enfin…

 

Soudainement, le vent s’éclate en de multiples directions. Un éclair surgit. C’est l’orage ! Rentrez les marmottes, vous mettre à l’abri. Maman va vous sècher… Oh Oh Oh !!! Qu’est-ce que ce n’est pas intéressant quand le temps n’est pas de la partie….

Ça ira mieux demain, peut-être…

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 06:56

Sorti de l’autoroute, j’aurais dû tourner à gauche, c’est toujours à gauche pour les gens adroits.

Ca m’énerve; en plus j’aurais dû regarder la carte. Si seulement elle ne s’amusait pas à se cacher au fond de la boite à gants. J’aurais mes chances ! De toute façon, la route, c’est la même partout et puis, tous les chemins mènent à Rome, à ce qu’il paraît, justement on va à Massy-Palaiseau.

C’est ainsi que se traduisait l’énervement d’un voyage mouvementé vers l’inconnu d’un futur job pour moi.

Je me trouvais en dessous de tout. L’image, qui était mon idée se transformait; son cheminement, de lisse, devenait acéré. La postille faciale de l’énergumène que j’étais montait, se tenait droit devant les dieux et redescendait, conquis par leur pouvoir, fasciné et trop innocent pour se battre. Je n’arrivais pas à faire valoir mon argumentation; bref, j’avais le job.

Trop intéressant pour être désiré; trop honnête pour être voulu, trop fort pour le lâcher; c’était le job de rève. Je cartonnais déjà dans ses petits papiers. Du travail de bureau, OK; mais fort intéressant.

Alors, après ça, il ne me restait qu’à brouter en ruminant un prochain changement d’échelon. C’est fastidieux, mais ça va vite… L’amour de ma vie vit dans mes bras, elle me parle et moi, je ne vois que notre avenir assuré. Notre avenir. Celui de notre bout de chou. C’est ça.

Je pense à mon frère qui vit aux Stats-Unis, lui il vit dans le luxe, il a tout ce qu’il veut là-bas, je veux dire une famille heureuse. Il est musicien et un peu acteur. Il parait que plus t’es original, plus tu passes inaperçu là-bas. C’est une autre vie. Quand il était petit, il ne s’entendait pas avec ma sœur. APPAREMMENT. Mais,en fait, ils s’adoraient secrètement. Je le sais. Il se le sont prouvés. Mais, surtout ils voulaient que personne le sache. Mais, je dis ces choses là, c’est con, on ne devrait pas dire ces choses là. Mais, je crois que je suis fier de ma famille, c’est comme ça.

Quand ma sœur est morte, ça a fait un grand vide dans ma vie. Mon père aussi est mort, le con. Il est parti comme ça, il est tombé comme un arbre. Le problème, c’est que nous, on garde tout et, quand y’a un trop plein, on tombe raide. C’est comme ça, dans la famille, on parle pas. Surtout pas les hommes, on se tourne autour, on se renifle, on se pardonne tout. Mais, tout ce que tu sais, tu l’as appris par toi-même et c’est des choses qui sont les mêmes pour tous, on les garde et on a un petit rire en coin, surtout mon frère qui veut dire qu’on sait et c’est le même pour toute la famille : depuis mon grand-père, j’ai toujours vu ça. Et on a tous des dispositions pour la musique et un drôle de sens de l’humour, bizarre, un peu douteux, (un peu con). Non, chez nous, c’est les femmes qui parlent et elles savent écouter les hommes, aussi. La sœur de ma mère, moi , je l’appelle belle-maman parce qu’elle est très coquette et elle a beaucoup de personnalité et ça met un drôle de sourire à ma mère quand je l’appelle comme ça. Il est vrai qu’elle m’ont pratiquement élevé toutes les deux, mon père n’était pas beaucoup là.

Physiquement, je ressemble beaucoup à mon père quoi que moins que mon frère, il est vrai, mais c’est de mon grand-père que je suis le plus proche mentalement. Il avait un petit faible pour moi et, avant sa mort, il m’a fait cadeau d’un secret, un secret qui me fait rire encore maintenant et qui me fera rire toute ma vie. Il a eu la chance d’avoir un grand ami, mon grand-père, un ami à la vie, à la mort. Je ne sais pas trop lequel à sauvé la vie au quel ou s’il se sont sauvé la vie mutuellement (c‘était pendant la guerre, pourtant, j‘crois qu‘y‘avait aucun d‘eux qu‘aimait trop les armes), mais on le sentait, y’avait un lien entre eux, plus fort que tout. Sauf quand même, celui qui l’unissait à ma grand-mère, ça, ils s’aimaient. Mes parents aussi, bien sûr, mais eux, ils étaient très soudés, comme s’ils ne formaient qu’une entité. Elle était mineure et splendide quand il l’a connue, lui, malgré sa trentaine d’années, il n’avait plus un poil sur le caillou, presque laid, mais avec un sourire d’ange. Elle a décidé immédiatement qu’elle resterait auprès de lui toute sa vie, ce qu’elle a fait.

Ils ont fait mon père, qui lui avait une tête angélique, mais qui était un vrai démon pour tout le monde, excepté pour ceux qui le connaissaient, ma mère, sa mère, sa sœur…C’était un solitaire et il savait manipuler les gens, il a brûlé la chandelle par les deux bouts. Je le respectais.

Quand je pense à ma famille, je pense aux femmes, on a toujours aimé les femmes. A notre façon différente, très différente. Le respect pour les hommes et l’amour pour les femmes. Mais, nous sommes les hommes d’une seule femme, même si on les aime toutes à leur façon.

Moi, je pourrais citer toutes les femmes avec qui j’ai été et je crois que je les aime toujours de la même façon, sauf que c’est plus possible et je n’ai rien oublié. Mais, y’a des choses, non, c’est pas possible, les imperméables froissés. Non, là, c’est trop, je craque. !!! Alors, j’ai accusé le coup, j’ai mis en œuvre l’opération de la dernière chance, j’ai mon amour et ça s’en tient là. J’sais pas comment j’vais expliquer l’amour à mes enfants. Ca, mystère, un avenir, c’est deux ans, deux ans et demi tant bien que mal et c’est tout. On est mal barr, c’est moi qui vous le dit. Heureusement que ça me fait marrer. Au fait, vous connaissez la différence entre se marrer et rigoler ?…

L’homme est un animal social. Mais, il y a au moins une femme dans l’histoire. Les histoires, qui sait qui les invente. Les miracles, ça arrive tous les jours. Tout ça mèlé avec pas mal d’allers-et-venues, ça forme l’histoire. Pour ceux qui cherchent des preuves, autant regarder Les Experts Manhattan…

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 19:58

Perspicace. Tu es comme ça. Bouloches. Partout sur tes pulls. Quel débarras !
Tu sais très bien que cet entretien ne démarre pas d'hier, il fallait le laisser aller à sa guise et ne surtout pas le gifler ! Pas question de revenir aux séances de thérapies que j'aurais pu me laisser aller à avoir avec cet âne bâté. Il ne voit pas plus loin que son nez de toute façon, et puis il est trop lâche pour admettre que de Lili à moi, il n'y a que les mots pour le dire. Elle me soutient sans cesse que j'ai beau savoir me servir du langage, il se déconstruit au fur et à mesure que je parle, ce qui finit par donner des sons discordieux, comme dans notre discours. Et elle casse un vase ou quelque chose comme ça chaque fois que ça se produit, ce qui arrive de manière irrégulière, mais bon, on ne sait jamais.
De toute façon, je ne fais pas de l'original pour faire de l'original ,j'lui dis. C'est comme ça, une fois de temps en temps. Je vois midi à ma porte, j'attends juste qu'il soit deux heures moins le quart. J'devrais bosser à c'te heure là. Enfin, bon, on reste amis.
De toute façon, je n'vois pas pourquoi. Y'a pas de réponse.

Du sang froid sur tes rêves, y'en a plein. L'essentiel, c'est de pas le renverser, ni sur l'évier, surtout pas en dessous ou à côté, et puis, sur la commode, je sais, c'est déjà pris, alors, qu'est ce que tu veux faire ? Moi, j'aime bien ton côté rebelle, belle et re, si j'y suis pas, y'a rien d'autre à faire qu'à foutre son poing virtuellement dans la face du monde et réellement de les aimer bien; c'est ça qu'il faut faire avec le virtuel, un défouloir idéaliste. On verrais bien si ça bloque les véritables idéalistes ou si ça les défoulent. Si au bout d'un moment, y'a plus rien qui dépasse, c'est que l'effet inhibiteur est trop redoutable, mais en même temps, c'est pas l'apparition des jeux de bastaille qu'a arrêté la violence. Enfin...

Si la rose s'unit au chardon, on aura bientôt des égratignures de Saint-Valentin.
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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 00:30

Elle m'appartient. Corps et bien. Comme un petit  animal. Pour de rire. Mais elle ne  rit pas. Elle ne rit jamais avec ça.
Elle, elle prend. Je n'ai rien l'impression de lui donner, pourtant. Et, de facto, je ne lui donne rien. A part mon amour. Elle prend; elle reçoit, plutôt. Elle est bien; fair straight.
Et moi, je ne suis rien. Sinon, je recevrai une volée de bois vert. Pour tous mes manquements. Pur tout ce que je ne lui dis pas, mais qu'elle devine.
Quand je suis tombé du ciel, j'ai pris les paratonnères pour des pièges à ange. Ils luisaient au soleil...
La plus haute montagne m'a annoncé l'arrivée de la terre. Le plus grand océan, sa disparition.
Les animaux étaient ses habitants, les barrières ses frontières.
J'ai aimé une fleur et détesté un caillou.
J'aime toujours comme au premier jour la première sensation que j'ai ressentie. C'était intensément doux, à la fois chaud et comme un mélange de miel et de sucre roux. Rien que pour moi.
Elle, elle se méfie de ça, attentive qu'elle est et tellement à la pointe de tout... Et tellement jalouse sans le dire.
Je n'aime pas les femmes. Plus. Désolé. Elles ne me font ni chaud ni froid. Je les aime pourtant. Un peu.
Si une femme tombait de si haut que la tour de Pise, je ne sais pas si je penserai à sa réception plutôt qu'aux titres des journaux le lendemain.
Si on envoyait une femme seule dans l'espace assez longtemps pour que je puisse l'aimer, pensez à ce que ça coûterait en kleenex...
Les femmes sont telles des souris qui vont se jeter dans la gueule du chat. Par abus de faiblesse, peut-être. Elles ne veulent pas rester hors du jeu et elles ne prennent pas le rôle du dominant, par incapacité, peut-être. Elles jouent à un jeu dont on se demande comment il peut les amuser, n'ayant pas été créé pour elles. Peut-être n'ont elles pas le choix, mais veulent elles changer les règles ?

Tribal, c'est le niveau le plus basique.
Peut on avoir raison tout seul ?
Elle m'a tout appris, excepté où se trouve la machine à café. Elle se dit toujours tout derrière mon dos, excepté le résultat des courses. Elle a bien à s'en faire, excepté en ce qui me concerne.
La vie.
Fracasse, le captain. Un jour, il ne finira pas. Il laissera tout en plan. Il aura un point de côté, de rire. Il ira embrasser les poules, ou  à défaut, enverra des sous pour construire un poulailler. Comme ça. Dira ses amitiés au coq et tirera sa révérence.
Un jour.
Cot cot codet !
Aucune prière ne peut rien contre ça.
J'ai même pas peur.
Ma blague, c'est de ne devoir penser à rien au dernier instant pour que la transition soit plus facile. Et vous, vous penserez à quoi à l'instant final ?
Si à toutes les questions qui peuvent se poser au cours d'une vie, chaque être humain a à répondre, mes réponses sont, je l'espère, le plus sensées possible. Sans excentricité. J'aimerais être un peu plus original. Inspiré. Mais, dans un monde où le hashish n'est pas en vente libre...
En phase terminale, que dirais-je à mes proches sur le bilan de ma vie ? J'aurais voulu naître accompagné ?
Quand l'avion se casse la gueule, il faut savoir où l'on met les pieds et ne pas traîner la savate.
Ma vie aurait pu être un long courrier.
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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 14:06

Le sexe, c'est l'amour avec du  poil autour.
Ca n'a l'air de rien, mais c'est de ça que la famille est issue.
Finalement, j'ai bien fait de garder ce petit air narquois, il m'assurera des vieux jours malicieux et paisibles. La vieillesse, c'est mieux que la vie, on prend son temps même à se faire insulter.
Mes grands parents, ils finissent bien, même plus besoin de se préoccuper de se lever pour faire pipi. J'aimerai bien finir comme eux.




J'aime bien ma famille. Ils sont sympas. Il ne font jamais rien. J'ai une famille de glandeurs. J'ai une grande soeur et un grand frère. Il font rien qu'à m'embêter. J'aimerai bien leur régler leur compte un jour. Enfin, elle, c'est un peu tard.
Dans la famille, on fait rien, on glandouille et on attend. On attend toujours quelque chose. Quand on se demande des nouvelles, on se demande :"Et toi, t'attends quoi?". On est une famille attentiste.

 

L
à, c'est moi avec mon frère et ma soeur. Elle avait toujours l'air enceinte. J'ai aussi une demi-soeur plus jeune. Et notre chien de l'époque, Moustique. Ma soeur en avait fait une crise de nerfs quand mes parents avaient voulu le castrer.
 

L
à, on ne dirait pas mais il faisait très froid. C'était le début de l'automne et il y avait un petit vent frais.

 

L
à, c'est la dernière photo avant qu'on parte un peu chacun de notre côté. S'aérer l'esprit. On pose beaucoup pour ces photos, mais on est plus décontractés normalement.
Et nos parents, qui étaient au bout du couloir, de l'autre côté de la porte, dans la maison familiale dans un petit village de l'ouest de la France. Ca, c'est une photo prise du lit.

 

 Là, c'est ma mère quand elle était jeune. Une très belle femme, comme vous pouvez en juger.

 

E
nfin, voilà, un petit tour parmi les gens que j'aime. La vie est une bien curieuse chose et s'il est une chose à ne pas oublier, c'est de s'en étonner, toujours et encore, jour après jour.

Une petite fille m'a dit un jour: des gens, y'en a plein, mais, pour en faire ses amis, faut qu'ils aient quelque chose dans la tête et qu'ils aiment bien manger. Sinon c'est triste...
 

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 13:49
Dressé, une lueur au fond des yeux, l'ami nous dit : "Au revoir.". Il nous aimait bien. On lui manquera. On s'en va le coeur léger, pourtant. On a tant d'autres choses à découvrir. Tant de rencontres à faire. On aime tellement tout le monde. On a les larmes aux yeux.
C'est ainsi que c'est pourtant tellement fini. Les autres ne sont pas là, mais lui oui. Ce n'est peut-être pas la faute des autres. Mais lui oui...
C'est tout. Ca veut tout dire. C'est comme un rendez-vous qu'il ne faudrait pas rater, faute de quoi on passe à côté de sa vie. Sauf qu'on est pas au courant avant. Et, comme par hasard, on arrive, là, au bon moment pour ne pas rater ça. Miracle. Tout arrive comme ça dans la vie. Et la vie est un miracle.
Mais, dans le vent, tout peut se produire. Et tout se produit. Le bon, le mauvais... Tout est réunit et tout se confond. Dans l'élan qui nous projette d'un état dans l'autre.
Les gens nous disent : "bonjour !" et, déjà, on sait ce que ça veut dire. S'ils le pensent ou non, si on sera bien ou pas. Tout découle de là. Le désespoir. La souffrance aussi. Tu veux leur dire, à ces gens. Leur dire des choses qui te brûlent les lèvres. Tu ne leur dis pas par pudeur. Tu t'attends au respect. Rien que ça. Si le monde peut nous garantir ça. Ce serait énorme.
C'est la vie qu'on veut énorme. Et que les autres veulent faire toute petite avec le respect qu'ils donnent. Ils pensent notre vie avant qu'on l'ait vécue. Et elle se réduit comme une peau de chagrin. A vue d'oeil. On ne la reconnait pas. Elle n'est, pour cause, ni ce qu'on veut en faire, ni là où on l'a laissée. C'est sûr, les gens ne nous connaissent pas. Pas encore. Pour certains jamais. Pour d'autres, c'est une énigme insoluble. Et pourtant, tous ont déjà un avis sur notre vie. Sur ce qu'elle doit être. C'est triste. On s'aperçoit qu' essayer de les faire dévier d'un iota est une entreprise vaine et l'entreprise d'une vie pourtant. Mais, c'était déjà vrai de là où on vient. C'est pire, pourtant. Peut-être parce qu'on espérait mieux. L'amour peut-être. Mais, il n'existe pas. Tout ça est vain. Et déjà, il reste encore quelques rêves à perdre. Et finir en pleurant de joie...
Parce qu'elle nous attendra là-bas, de l'autre côté. Là où le corps ne compte plus. Où il n'est plus important de savoir qui le touche. Ou qui l'a profané... Broutilles.
Et je pleure du bonheur de savoir que les personnes que j'aime on été heureuses en mourrant. Parce que rien n'est venu entacher leur âme. Que les seule choses qui pouvaient rider leur front étaient les inquiétudes que leur procurait le sort de ceux qu'elles aimaient. Le mien...
On n'a jamais rien, dans la vie, que l'assurance de pouvoir compter sur ses amis. Ca, ça ne change pas. C'est romantique. Lui, que j'ai laissé derrière moi, il le sait. Et elle, qui m'attend là-bas, elle en a conscience. Je reste entre les deux. Heureux. Sachant que je devrai à nouveau bouger. Deux ans et demi.
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 13:48
Voilà comment je m'aventurai de l'autre côté. La famille géante n'avait pas eu raison de moi. Je cherchai un coin où me reposer. Et je trouvais un paradis. La lune scintillais hautement sur tout ce spectacle. Le festin géant m'attendrais un jour. Et les amis de se préoccuper de mon retour. Je reviens.
La chanteuse joua pour moi sans m'adresser un regard. Je ne suis qu'un humble vermisseau. Fi de ses occupants, le vaisseau spatial regagnai la terre ferme, le plancher des vaches. Mon amour m'attend.
La serveuse aux tomates se rend compte de tout le chemin qu'il faut parcourir pour revenir  au point de départ. Ses oeuvres ne sont ni faites ni à faire, elles sont simplement. Ses clients sont kinds, ils pètent la structure cristalline de l'inconnu formé comme un oscar pour remettre à zéro l'humeur méchante de cet individu mal lavé. Qui pue.
Ce n'est pas parce qu'un individu est d'humeur méchante qu'il est méchant au plus profond de lui-même. Les hommes jouent avec cela. Ils se cachent et batifolent à loisir par cela. Pourtant ce n'est pas bien. La simplicité des autres, qu'ils souhaitent pervertir, viendra à bout de ça. C'est là, c'est tout. L'homme est profondément bon, c'est là sa plus grande faiblesse et sa force immense, l'orgueil simple de sa race. Il réussira à se retrouver par delà les épreuves. Alors, il semblera évident et simple d'avoir toujours pensé qu'il en serait ainsi.
La fille de rien extra-terrestre mit son fichu minuscule qui lui sembla cacher, pour une fois, toute sa vertu et lui donner l'absolution pour tous ses péchés. Le bar enfumé de bruits multicolores et de sons disparates sembla s'évanouir. Que la vie demandait d'énormes sacrifices ! Que de minuscules souffrances en permanence pour en arriver là. A pleurer un petit peu tout le temps sans le vouloir. A remplir ses poches de mouchoirs écarlates et bigarrés. Qu'elle prêtera et qu'on ne lui rendra pas. Qui partiront au hasard des vents. Q'ils soient ou non contraires n'a  pas grande importance. Tout cela va dans le sens de la vie.
La vie bat et s'emporte. Elle transcende les problèmes de voisinage. Elle remporte les victoires sur soi-même qui naissent à partir des bruits au travers d'une cloison. Elle se fiche de tout cela.
Le dernier à lui rendre hommage ne sera t'il pas le premier à lui rendre grâce? Le dernier des mohicans.
Pas de sexe dans tout cela. Jamais.
La femme a gagné. Celle qui voulait perdre.
Son amant lève parfois les mains aux ciel, pour les lui tendre.
Fichue vie sociétale.
Si l'unité a un sens, c'est dans le renoncement.
J'ai perdu ma vie juste après l'avoir donnée.
En cadeau.
J'aurais pu faire mieux, mais j'ai décidé de me faire confiance.
Une pointe, c'est par là que tout finit.
J'ai bien fait d'avoir du mal à m'embringuer dans tout cela.
Mon ami a transcendé la reconnaissance que j'avais pour lui en chantant et dansant.
Il n'y a pas de droits d'auteur pour ce qui n'a aucune valeur.
J'ai perdu mon âme, elle n'était plus accrochée que par un fil de soi.
L'amour est imprévisible grandement; il traverse les âges tout en se jouant de nous.
Mon alter-ego est comme un autre moi-même, il se plante aussi souvent que le vent change de sens.
Revenez et écoutez...
Il est loin le chemin qui de nos oreilles conduit à nous-même. J'ai déjà rebroussé chemin par peur de m'égarer, mais je sais que le bon parcours est aussi le plus long. Un son nous accompagne. Je le fredonne par politesse.
Je sais que quelqu'un m'attend là-bas. Une présence que je connais, qui me fait parfois la courte échelle ou qui me supplie de prendre mon temps, pour que je n'ai rien à regretter. Surtout pas de n'avoir pas joui du chemin. Et qui, au dernier moment me fera un croche-pied?
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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 01:16
Et si... Les plaintes ne se forment qu'à pas feutrés. Les oreilles qui les écoutent ne sont qu'en feuilles de chou. Double vitrage et vitro-céramique sont les deux mamelles de ton foyer. Moi, je voulais un ménage glamour. Les gosses à l'arrière du tandem. Pour se faire bien voir, en espérant passer inaperçu, tout en en ayant rien à foutre. Les voisins qui râlent alors qu'ils doivent toujours nous rendre le barbecue. Depuis le temps. Et les filles qui nous disent qu'ils tapent sur leurs gamins. Personne s'en soucie. Le plus âgé, j'l'ai vu un jour fumer un stick tout en regardant le spectacle de la rue. Qu'est-ce qu'il y a à dire?
Moi, j'les voyais finir leur vie à peine commencée. La tête dans les rideaux. Le sentiment de "pas fait pour ça", comme quand on essaye de s'endormir dans un train, on essaye de caler sa tête contre la paroi, mais ça vibre, même quand on fait un tas avec les rideaux pour atténuer. On finit par s'endormir la tête en avant. Là pareil. En avant, pour offrir notre cou en sacrifice. Moi, j'étais pas fait pour la vie, j'préfère me rendre. De là où je venais, où j'étais bien tranquille. J'demandais rien à personne. Ici, c'est pareil sauf que j'vis au sein de la société. Faut s'adapter.
Alors, les voisins en plus, qui marchent dans ton délire de robot multi-fonctions et vacances à La Baule. J'affiche complet. Les tiny toons qui nous rendent visite une fois par semaine, sûrement pour savoir c'qu'ils vont pouvoir nous dire. Et la gelée infâme qu'on finit par ingurgiter avant les courses du week-end. Moi, j'voulais respirer le vent d'Automne, quand il est encore tout chargé de la chaleur de l'été. Quand ça sent rien, plus les odeurs fortes du soleil et pas encore les feuilles mortes. Ca, c'est ma saison préférée. Sans doute en corrélation avec le fait que j'ai un odorat très réduit. Et pas d'poumons. La mort, c'est ça?
C'est quand tout va pour le mieux que j'pense à ceux qui n'ont pas ma chance. Et je parlote pour moi tout seul. Ca donne un truc photogénique, mais incompréhensible. Peu importe, c'est pour moi. Je sais même plus quand c'était la denière fois que je t'ai prise par la main. J'y comprends plus rien. Et le chien? Ca s'essuie les pattes, un chien. Non, ça laisse de grandes, belles et larges traces. Tu n'y comprends rien, mais c'est pour dire.
J'voyais pas ça comme ça, c'est tout. J'pense au fermier. Toujours comme prisonnier dans sa maison. Les chiens qui aboient à la mort, avant, pendant et après. Mais, toujours le même. Toujours, jusqu'à la fin.
Y'a toujours un petit brouhaha ici. Toujours un vacarme d'ambiance. Sur une échelle de 1 à 100, ça atteindrait 40. Mais en permanence. Et la nuit 20. C'est  dingue ! Et ça ne dérange personne, même pas moi, en temps normal. Mais, on sait que c'est pas ça. Ca nous dérange profondément dans le  fond. C'est ce qui sépare le rêve de la réalité. Comme lorsque tu fais l'amour à une poupée gonflable, le goût de caoutchouc quand tu embrasses. Ce qui casse le délire.
Etant donné que tu m'diras pas de jarter, ce que je ferais, moi, sûr de mon droit au bonheur, je me sens léger quand je rentre le soir, me demandant : "Pourquoi n'y a t'il que moi que cela dérange?". C'est inconcevable. C'est faire face à ses responsabilités. Comme de pas foutre tout ça au feu. Et garder le sourire, les filles nous le demandent. Comme le temps. Et rien a foutre de tout cela. Je n'rentre pas. Et il rentre néanmoins, comme tous les soirs. Un soir, il a juste fait un tour du pâté de maison avant de rentrer. Un tour pour rien. Il est abonné. Depuis son enfance. Il ne dira jamais pourquoi. Il garde. Il aime, en vrai.
Si tout ce qu'on nous dit dépassait en quelque façon tout ce qu'on pense. Mais, depuis son enfance, il s'aperçoit que de cent coudées... Peut-être, même pas. Il sourit... Il sourit souvent tout seul. Il se fiche qu'on le remarque. Parfois, ça s'entend et ça fait bizarre, peut-être... Il s'en fiche. Il se fiche de tout avec tout ce dont il s'est rendu compte.
Quel monde bizarre ! Personne n'aime personne. Personne ne croit en rien. Et tout le monde veut tout. Et on s'acharne à faire croire le contraire. La seule chose qui vale, c'est la jouissance. Et ça ne marche pas. Tout le monde est insatisfait. Et pourtant, elle tourne. Pour combien de temps? Peut-être pour toujours. Et c'est bien comme ça...
Alors, je reviens vers ma bien-aimée et je lui parle toute la nuit. Calmement, assurément, je repose tout à plat. Au petit matin, je l'embrasse, je lui dit que je l'aime et nous faisons l'amour. Le jour se lève. Ca fait de la buée sur la fenêtre de la chambre. Après quoi, on descend en robe de chambre et on se fait un méga-petit-déjeuner. Souvent, ces jours là, je téléphone au travail pour leur demander de m'excuser...
Des fois, je me demande si le monde est plat pour que notre vie soit stable ou incliné exprès pour qu'on se casse la gueule de temps en temps. Et souvent je me dis que c'est mes pieds qui doivent être biscornus. Autant que ma vie. Et la vie de ceux que j'aime, pour me supporter, ainsi. 
Et si je venais d'autre part...
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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 23:08
Comme je m'installais dans l'impression que ce mic-mac allait durer très longtemps, je me plaçais, les jambes en croix, attentif à tout ce qui pouvait modifier l'espace et le temps autour de ma figure, pour m'adonner à ce qui pourrait sembler passer pour une activité manuelle momentanée. Ecrire, c'était ça. Pas de confusion !
Si la toute première dame pygmée n'avait pas ressenti quelque chose dans ce goût là en se confectionnant sa toute première coiffe, je voulais bien passer le supplice de l'arrachage de pilosité sur quelques parties intimes.
Dans le fond, c'est du pareil au même, les modes sont différentes, mais les us permettant d'évacuer une certaine pression sociale se ressemblent. Et le terrain de jeu arboricole d'une araignée équatoriale a dans ses ramifications quelque chose à voir avec la toile qu'est le gigantesque réseau informatique dans un milieu d'une hostilité homologue.
Elle était là. Vibrant d'émotion sous le souffle de son sèche-cheveux au vrombissement temporisé par le cliquetis des touches sous mes doigts. Elle m'attendait.
Elle m'aurait attendu un siècle si la nécessité s'en était fait sentir, rien que pour voir mon corps frêle trembler d'avance devant la fragilité du sien. Le renouveau était sonné. J'allais apprendre.
Puis, j'ai vu dans ses yeux la même lueur que chez la femme pygmée de mon imagination...
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 17:05
Je suis bien mais y'a des bémols de qualité.
Je suis bon comme le bon pain, viennois à cause de la brioche.
Le bien est une prairie dont je suis la mauvaise herbe.
Je voudrais pouvoir me reposer, enfin.
C'est la fin des errances absolues, au pays de jaune pâle où je m'aventure à l'occasion. La transparence des soucis se marrie à l'inconsistance des ectoplasmiques déjà-vus, mauvais augures. La vapeur désinhibée semble se marrer en pénétrant dans ma bouche. Je ne sais pas ce que je suis, mais je suis capable de l'expliquer à n'importe qui. Je rigole en pensant à ce que j'ai perdu, que j'étais bien incapable de garder. J'ai balancé ma jeunesse par la fenêtre. Sans esquisser un au revoir. Je ne suis plus dans le coup. Ce qui m'arrive maintenant, c'est cela de volé face à la mort. Elle rit, en pensant qu'elle gagne toujours, mais face à moi, elle ne pensait pas quand même. La faucheuse vit dans un univers aseptisé; règne l'hygiène extrême qui lui sied; elle donne du pied dans l'impensable; quand elle n'a que ça à faire, elle s'endort et elle rêve à un univers rose auquel elle n'appartient pas. Tout y va bien. Il n'y a pas de destruction, plus d'ennui. Elle règne.
La seule chose qui la chagrine, c'est moi. Je ne devrais pas le dire, mais elle se laisse aller parfois à m'aimer. Moi, si fragile et si résistant. Elle pensait m'abattre d'une  pichenette. Elle croyait que ça ne lui ferait rien. Et puis, c'est un déchirement. J'aurais su la comprendre, si je m'étais intéressé à elle. C'est ce qu'elle se dit. Et puis, rageuse, le poing tendu, même sans s'en apercevoir, elle se jure que ça ne lui fera rien, quand ça arrivera. Quand ça arrivera... Je ne serai plus là, moi.
Je la comprends. Elle est seule. Personne ne recherche sa présence. Je connais ça. Et puis, je suis un peu coupable aussi. Elle me comprend, je crois. Elle comprend que je puisse ressentir ce manque comme un bien. C'est déjà ça. Pour le reste...
Ce n'est pas ma seule amie. J'en ai d'autres. Ils ne me dérangent pas. Ils ne cherchent pas à me déranger.  Pour tout dire, ils ne cherchent pas à me voir. Ils m'aiment. Ma soeur est morte. C'était la personne dont j'étais le plus proche. Elle me faisait toujours pleurer. Elle a été artiste. Mais avec elle, on ne savait jamais très bien. Elle est partie, un jour, je ne sais plus très bien quand. Elle avait quatre ans de plus que moi. Je vois ses enfants de temps en temps. Les amis, c'est comme ça, un jour partis, un jour revenus. Ils me parlent à travers la porte.
Et puis, il y a elle, sur son vélo. Elle se dirige toujours vers ses chevaux, là bas, dans l'arrière pays. Elle est bien parce qu'elle est parmi ses visiteurs, qui viennent la voir, comme ça, pour un oui ou pour un non. Ils peuvent, ils la connaissent. Sur sa mobylette, elle avance lentement, sans me heurter. Comme ça, c'est bien.  Je l'appellerai pour sortir. C'est bien, c'est ça. Elle ne me dérangera pas. On plaisantera, sauf je sais bien qu'elle, elle est sérieuse, mais elle me fait toujours rire. Avec sa manie de tout voir en noir; elle pleure en vrai, sauf, moi, j'essaierai, pas ce soir...
Des amis, j'en ai d'autres. Y'a lui, très engoncé; costume à 500 euros, cravatte à 40. Il est simple. Et bien. Et sa grand-mère aussi.
Et plein d'autres; mais pas ici. Pas ici et maintenant. Jamais. Toujours un délai.
Cherchez le détail qui fait la différence...
Y'en a plein d'autres.
Ici.
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