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  • : Le blog de captainmatt
  • : Une flèche plantée dans l'oeil de l'intolérance.
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Aimez-vous bien.


La Force des mots est telle qu'elle défrise la Mort, malheureusement elle n'est pas assez Puissante pour modifier la Vie.




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" Bien que Le blog de captainmatt soit signé Captainmatt, on a du mal à croire qu une telle merveille puisse être le produit du travail d'une seule et même personne, tant ce blog est riche, complexe, troublant comme un impromptu de Schubert. Je ne doute pas que Le blog de captainmatt soit dédié aux internautes les plus intelligents, exigeants. Comme diraient les écossais : A masterpiece ! " signé lisabuz
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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 02:07
Tu hallucines.
Tu t'inventes des trucs dans ta tête.
Pour plaisir.
Je t'aime.
J'aime ce silence quand tu es là. Ce n'est pas un silence comme les autres. C'est toi. Les autres silences, ils t'engloutissent le cerveau. Pas avec toi. Avec le tien, je suis libre, libre d'être bruyant, libre d'être calme. Juste libre.
Front de libération de l'esprit. Open mind. J'aime quand tu es là, près de moi. Juste comme ça.

Les enfants. Ils se couchent quand le jour est fini. Ils se reposent tranquillement, presque instantanément. Avec toi, je me sens comme un enfant un jour d'été, lorsque l'on a joué toute la journée et que l'on peut s'endormir de fatigue le coeur léger en pensant que peut-être demain il fera beau.
Et le lendemain, il pleut et on ira sauter dans les flaques en allant à la mare, celle qui se trouve à côté du petit bois, derrière l'église.
On pourrait croire que tu sais ce qu'il me faut, mais la vérité, c'est que je n'ai besoin de rien quand je suis avec toi.
Le vent léger et frais sur mon visage, c'est toi, peut-être aussi.
C'est toi qui fait ça. Comme les gouttes qui ruissellent sur mon visage, tièdes et pures.

Je pourrai boire; ça me suffit. Manger, ça peut être de trop. Et dormir, quand on n'a peut-être que quelques heures à vivre...
Nos âmes sont jumelles tant elles sont différentes.

La torpeur. Le long engourdissement de nos esprits étrangers, protégés par la mort, barrage infranchissable aux méchancetés innommables qui allaient attaquer deux êtres purs.

La pureté. Elle naît de la fange où nous fait patauger les esprits bien pensants et où nous replongent les ordures qui y sont dans leur élément.


Des idées folles me viennent : on pourrait vivre heureux dans un monde où l'on ferait des enfants sans les blesser, sans leur faire de mal, en les en gardant, où ils aurait la chance d'être respectés, de s'épanouir en liberté, sans connaître la haine...

Quand on franchit l'idéalisme, on bascule dans la folie.

Notre folie ressemblerait trop à la mort. Nous sommes deux morts vivants qui attendons de nous rencontrer pour vivre et mourir. Vivre une éternité et mourir une fraction de seconde, à moins que ce soit l'inverse...
Nous ne trouvons que ce que nous ne cherchons pas. Nous ne vivons que ce que à quoi nous ne pas pensons pas, alors vivons sans y penser ce que nous n'espérions pas. Notre naïveté nous rend si vieux...

Mourrons jeunes en attendant la vieillesse.
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16 novembre 2009 1 16 /11 /novembre /2009 01:22
Au cas où ils auraient mal aux yeux.

D'une folie, l'autre. Elle est là, qui erre. Elle me prendra au dépourvu, pour en finir avec moi. Elle ne m'aime pas; elle n'aime qu'elle; elle et quelques souvenirs.

Il a de la chance, celui qui est sûr de lui.
Son élève, c'est tout.
Et si les maîtres n'avaient plus besoin de disciples, de sujets ou d'esclaves ?...

Je meurs des choses pour lesquelles je n'ai pas su vivre. Ma femme m'attend, là-bas peut-être. Et si les choses coulaient tout en essayant désespérément de se raccrocher au moindre interstice, à la moindre saillie d'une paroi trop lisse. Tomber dans un sourire espiègle au moment de l'impact...

Je n'aime pas les femmes, je les adore. Je veux boire de la bière et manger de la pizza en regardant un match de foot. Et dormir gavé.
Si on me faisait ce cadeau, je regarderais mon donateur sans comprendre, sans plus rien comprendre, jamais. Ce serait comme se perdre sur un sentier qu'on a foulé mille fois. La fois qui tue, la fois en trop.
Cela finirait comme ça et ce serait peut-être bien.
Tué par un esprit malin, un esprit simple qui connaîtrait la seule façon de m'achever, par là où il faut commencer. Eh oui, tout ça n'a pas de sens !... Tu aurais dû le savoir. Tu le savais. LLa preuve est là.
Et si...
C'est là mon leitmotiv caché. Et il transparaît facilement, il coule de source pour ainsi dire.

Les promesses non tenues.
La vanité.
"Alors..."
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 00:42
Réalité ou rêve ?
Comme un songe qui s'éveille, je t'attendrai.
Comme un chat en pelote, je me blottirai dans tes bras et nos deux mains réunies se joindront en un éclat de rire.
Quand tu me quittes, je soupire.
Les années passent, innocentes au changement, imperturbables.
Si tu étais lascive pour me rendre coupable, je saurais que vous pensez à ma petite mort.
La pendule de l'entrée s'est figée sur ton corps.
Elle a sonné huit coups, faisant résonner mes remords de t'avoir tant aimé et encore et encore.
Mais, quelqu'un vient; c'est le facteur ou c'est ma soeur qui vient nous couvrir de poudre d'or.
Oh, tu dors ?
Une souris coquine s'est abandonnée sur le vieux matelas, elle se meut lentement; grincent les ressorts.
De l'au-delà, on se souvient de nous quand nous étions seuls et on pleure.
Les sanglots montent dans mon coeur et redescendent dans un rayon de soleil, c'est ton sourire qui change le cours du jour et mon humeur.
Tu me veux près de toi, le café sera froid...
Il court, le désir, et mes idées chavirent.
D'une part, un pas et c'est la volonté qui piétine, de l'autre.
Il ne sera jamais avec toi, comme le loup, il se vautre et regrette le temps perdu déjà, perdu ? Mais, c'était pour te trouver au détour d'une route, sur le bord d'un sentier.
Je l'avais reconnu, tu l'avais regardé avec des yeux d'enfant, des yeux que j'ai croisés.
Recroquevillée, mais que c'est difficile, de regarder d'un mot, de parler d'une rime ou d'un air oublié la force qu'on s'est donnée en ne se trouvant pas, mais en s'éclaboussant d'une présence soudaine, nous les jumeaux absents.
Absents à tant de haine, de vérités enfouies au plus profond de nos corps alanguis.
J'ai parlé, je crois et, toi, tu as chanté et j'ai repris en coeur et tu as su jouer du plus profond de ton être et le monde a changé.
Il est devenu autre, plus tout à fait le même.
Que m'importe à présent les blessures soudaines, elles se sont envolées avec le souvenir de ceux qui m'affligèrent et me prirent à penser que tu n'existais pas...
C'est bien loin déjà, mais là, je me rapproche et à te regarder, j'entends comme une cloche.
Mais nul félin dans notre humble foyer, c'est ta main adroite qui vient de m'attraper comme on laisse royalement une proie s'échapper.
En ton antre, je suis déjà, moi qui voulais l'atteindre et mon approche lente a ameuté tes sens. En un mot, je ne suivais que ta patience.
Et la mienne est à bout, il n'y a plus que nous.
Les sons se sont enfuis, les sentiments aussi.
Il n'y a pas de peur, mais rien que le bonheur d'être là près de toi, le nez dans tes cheveux.
Ils sont longs et soyeux, bouclés comme une arrête; de m'enivrer ainsi, faut-il que je m'inquiète.
Le facteur et ma soeur nous fredonnent une aubade, s'éloignant doucement, de peur de nous déplaire.
Ça a changé aussi, me tordè-je de rire dans un silence divin, tel l'enfant qui jubile.
Le nôtre pleure déjà, il me semble l'entendre. Mais ce n'est pas ainsi qu'il faut s'y prendre me susurre-tu, à gorge déployée !...
Et voilà, tu m'as fait craquer.
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 15:56
Débarrassez le plancher...et lavez le avant.
Vous êtes les personnes les plus innommables que je connaisse.

C'est pas ça.
C'est plus ça.
Rigolez !
Amusez-vous.
Je suis bien assis près du feu.
Il ne fait pas froid.
Je suis bien.
Il fait bon.
...

Des choses me sont passées dans l'esprit.
Des choses graves.
Et légèrement, je les ai prises.
Je les ai emportées loin.
Là où personnes ne peut les atteindre.

Je vais mourir d'un cancer du poumon.
Du poumon gauche pour faire plus drôle.
...
Ah ah !
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 00:32
Facile de s'identifier. A tout. A ça. A rien.
Des bruits dans ma tête. C'est rien.
Gare au méchant loup-garou.
Désordonné.
Facile.

Elle m'aime, je le sais.
Ele ne m'aime pas.
Elle ne m'a jamais aimé..
Elle garde pour elle.
Elle sait.
Elle a mal.
Je ne sais pas comment faire.
Je pleure.

Une fois
J'ai éprouvé de la peine.
C'est passé.
Frotte toi à moi.
Je ...

Tu cries.
Tu cries dans ma tête.
Tu es afollée.
Tu te heurtes aux limites de mon cerveau.

Tu ne sais pas comment faire..
Tu voudrais bien "passer de l'autre côté".
Ce serait drôle.
Te rencontrer.
Faire connaissance.
Tu m'expliquerais, toi.
Je te comprendrais.

Ce serait bien.
Naturel.
Phallusinant.
On jouirait, ensemble.
Tu n'aurais pas besoin de me dire; je saurais exactement ce que tu ressens.
Comme toujours.
Se séparer pour se rejoindre.
Encore et encore.
Sans arrêt.

Tu m'as fait comprendre qu'il était inutile que je t'attende.
Que tu ne m'oublieras pas.
De si tôt.
Que tu es là, quelque part.
En sécurité.
Mais quelque peu appeurée.
De savoir ce que l'avenir nous réserve.
Encore et encore.
Toujours attendre.
La fin.
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 16:49
Décalé pour ne pas dire arriéré..
Voilà, c'est là. Comme ça. Les uns disent... Les autres disent.... Foin de tout celà.
J'ai aimé. Trop. mais bien. Pas salement; jamais vulgairement. Tout ça, c'est du vent.
Pour un sourire qui pourrait venir de toi. C'est dans la fange que naissent les plus beaux rubis. Bien aveugle celui qui ne les voit pas. J'ai aimé.
J'aurai vécu, pour cela seulement.
Qui trop embrasse, mal étreint.

Facile de s'interroger, de se torturer même. Autant en emporte le vent. Ce ne sont que cauchemars dans la nuit noire. Oui, j'ai aimé.
Rien que pour cela, je sais ce qu'est l'amour, n'est-ce pas ? Même si je voudrais bien faire croire le contraire. Sans raison. Comme cela.
Si, il y a une raison, il y en a même six milliards...
Je viens d'aller acheter un paquet de clopes; il est à côté de moi, la pièce de vingt centimes posée dessus. Et je ne pourrais jamais calmer toute la souffrance...

C'est beau chez moi. C'est beau parce que c'est chez moi. Et même si...

Quelque part,il y a une jeune fille qui souffre. Elle pourrait souffrir dans sa chair...elle souffre dans son âme. Quelque part, bien profond. Elle aime, elle aussi. Ou elle a aimé, c'est pareil.
Oui, c'est pareil d'aimer ou d'avoir aimé. C'est un feu. S'éteindra-t'il ?...
Réflexion faite, ce n'est qu'une esquisse de feu dessinée par un peintre un peu fou et qui a le pouvoir d'embraser tout l'univers. Et d'en faire un paradis. Pour des anges aux dents longues. Avides de tenir tout le pouvoir dans leur main et de le réduire à néant..En un rien, comme ça. De pouvoir déclamer fièrement : Tout ça pour rien ! C'est fini. Oh, une fois dans la vie !!!...
Et puis, se coucher en paix. Une fois pour toutes. Et faire les plus beaux rêves éveillé. Dorénavant. Pour que plus rien ne bouge au moins une fois. Pour un instant. Rien ne serait plus jamais pareil après ça.
Oui, j'ai aimé. Et j'aime encore. Par mon absence. Par une fumée de cigarette sur la figure. Quand on sait que c'est la fin d'un monde. Et l'oeil se retient de piquer tellement il est satisfait. Il pense à toutes les cruautés envolées, effacées...non, elles ne s'effaceront jamais. Mais, c'est fini. Ah, s'éveiller sans craindre pour ses enfants. Pour une larme. Pour un rien.
Arriéré, oui.
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 23:21

Il est de notoriété publique que les importuns ne se rendent jamais compte qu’ils dérangent. Ou plutôt si; ils s’en rendent compte, mails s’en foutent royalement. Et c’est bien là qu’est le problème principal entre moi et les autres. Je n’aime pas m’imposer ; j’apprécierais grandement que l’on m’invite. Que l’on m’invite à quoi ? Devinez !

Moi, j’ai des idées; à vous de me dire si vous les partagez ou pas.

Moi, je suis dans la merde et je vous envie. Comprend qui peut.

Prenons les choses une par une : les autres. Ça reste pour moi une énigme : qu’est ce que c’est qu’être un autre que moi ?! Énigme. Je crois voir des similitudes, mais, dans le fond, je n’en ai pas la moindre idée. Voilà un domaine dans lequel on n’a pas et on ne fera jamais aucun progrès…

Mais si je trouvais ce petit plus qui semble faire tout le charme de la vie.Ce petit je-ne-sais-quoi dans les rapports humains qui fait que la vie vaut la peine d’êtree vécue. Ce truc qui fait qu’on puisse vous aimer vraiment, essentiellement, pour ce que vous êtes, tout en vous conservant votre liberté… Ce truc…. Pour moi, c’est plus facile que pour quelqu’un de beau, par exemple, qui ne peut jamais savoir si on l’apprécie pour lui ou pour sa beauté… Enfin, il me semble.

Je me demande, c’est tout.

Je ne pense pas que les autres l’aient non plus; en tout cas, je ne l’ai jamais remarqué de façon certaine. C’est trouble. Je ne peux pas dire.. Y’a quelque chose d’artificiel. De pas net.

Du pur égoïsme.

Je ne tiens pas à faire des enfants; j’aurais trop peur qu’ils aient à fréquenter mes parents.

Si ça se trouve, je l’ai ce pur égoïsme et c’est pour ça que je ne saurais jamais ce que ça fait. Je ne sais pas.

D’un côté, je dirais : c’est sûr, je l’ai, c’est obligatoire pour vivre et d’un autre, je me dis : mais, c’est précisément ça qui rend la vie impossible. Et si je le ressens, c’est que bien entendu, je ne l’ai pas. En même temps, je ne pourrai jamais me mettre dans la peau de quelqu’un d’autre pour tester. Et c’est ça qui rend la certitude mpossible. En même temps, je me suis toujours senti différent des autres et quand je l’ai plus ou moins volontairement oublié, on me l’a rappelé. Comme si c’était une chose évidente. Je l’ai demandé une fois, on m’a répondu non mais animal ist keinmahl.

D’autre part, je sais que ça existe, car je l’ai ressenti, mais pas dans les yeux de l’autre, dans mes propres sentiments à son égard. Souvent, ça fait miroir. Enfin, parfois. C’est cruel, d’ailleurs. C’est un miroir aux alouettes.

Oh, il faut que je mette mes idées en ordre.. C’est pas la confiance, mais ce serait ce qui engendre la confiance. Je l’ai touché, j’ai cru que c’était possible…et finalement rien. Le pire, ceux avec qui j’ai essayé m’nt traité de la pire des façons, je dis bien la pire.

Pourtant, tout le monde recherche ça. Je le sais. Mais, ces personnes sont dans l’expectative, elles se regardent les unes les autres en se demandant…

Elles crèveront sans avoir trouvé. Pour ça, on ne peut pas attendre.

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