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  • : Le blog de captainmatt
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La Force des mots est telle qu'elle défrise la Mort, malheureusement elle n'est pas assez Puissante pour modifier la Vie.




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" Bien que Le blog de captainmatt soit signé Captainmatt, on a du mal à croire qu une telle merveille puisse être le produit du travail d'une seule et même personne, tant ce blog est riche, complexe, troublant comme un impromptu de Schubert. Je ne doute pas que Le blog de captainmatt soit dédié aux internautes les plus intelligents, exigeants. Comme diraient les écossais : A masterpiece ! " signé lisabuz
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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 16:44

Saperlipopète, les anges de l'année prochaine et de la suivante sont déjà là, à ce qu'il semble. Les anges, ils courent les rues.. et écument les troquets, lascivement. Ils et elles courent. Elles, le plus souvent, car il n'y a qu'elles..... Fariboles. Elles écument.Si de là, tu ne peux les voir au sortir du bain, c'est qu'elles sont si loin dans leurs bulles de savon que rien ni personne ne peut les salir. Les voir relève du miracle, les toucher du rêve, prendre un repas avec elles de l'After-work. Après, tu te retrouves tout seul dans ton froc et c'est comme toujours : soit tu partages et tu perds ton short, soit tu te retrouves dans ton pieu le soir à le serrer comme un doudou.. Et si la prochaine fois, je l'enlevais ?

C'est comme l'histoire du caleçon-fétiche; qu'est-ce qu'un ange a à foutre d'un caleçon-fétiche ? Pourtant, et si c'était ça ?? A la voir, elle ne rêve que de me l'enlever.. Et qu'est-ce que j'attends ? Des anges qui me câlinent, câlins, câlins.. Dans tous les cas de figure, je m'abandonne.

 

Dans cette rue, il n'y aura plus que la pluie, car les bouches à incendie se sont enfuies lorsque le grand méchant tremblement de terre est arrivé. Les anges étaient là, étalés. De ci, de là, des corps sans cris, sans nudité, sans espoir. J'ai compris que c'est comme celà qu'ils (elles) se reproduisaient. Sans amour, sans sexe, sans cri, sans bruit, dans un grand chambardement extatique, comme malheureux, mais heureux d'en finir. Comme si la fin était l'aboutissement de toute leur vie, qui n'est jamais qu'un grand recommencement.  Et tout repart lorsqu'elles semblent vouloir parler, vouloir vouloir, vouloir bouger. Mais, elles n'ont jamais eu de pouvoir.

Je m'en rends compte maintenant. J'ai peur. J'ai froid. Et j'ai envie de pleurer. Je ne sais pas ce qui m'a pris, à croire qu'elles seraient  éternelles et à les aimer. Mais, elles le sont en vérité. Pour moi.

A ma gauche, un pilier de bar. Dans ma main un verre. Je vais le porter à ma bouche et boire. Je n'espère plus les revoir. Elle sont parties, bien plus sûrement qu'avec un autre. Elles étaient toute ma vie.

 

Je pousse la porte et je me retrouve dans la rue. La nuit est claire; oui, elle éclaire.

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